Dans un récent article, la chaîne d’information américaine CNN salue les charmes de Taroudant, surnommée « la petite Marrakech », mais qui, loin du tumulte touristique de sa grande sœur, offre une alternative paisible, authentique et encore préservée.
Située à seulement 90 minutes à l’est d’Agadir, au pied de l’Anti-Atlas, Taroudant séduit par ses remparts rouges-ocres, ses souks animés, et surtout par son atmosphère tranquille à l’abri du tourisme de masse. « La ville a bien plus à offrir », écrit la journaliste Carlotta Dotto, dans un article intitulé L’oasis cachée de la ‘petite Marrakech’ que la plupart des touristes ne connaissent pas.
Classée patrimoine culturel national, sa médina ceinte de majestueux remparts invite à la flânerie, tandis que ses riads et kasbahs, souvent méconnus, comptent parmi les plus beaux du pays. CNN y vante également une cuisine amazighe authentique, que les visiteurs peuvent découvrir au cœur de cette ville millénaire, considérée comme l’une des plus anciennes du Maroc.
Mais Taroudant n’est pas qu’une carte postale. Elle constitue aussi une base idéale pour explorer les montagnes arides de l’Anti-Atlas, s’aventurer dans le désert du Sahara ou encore rejoindre les vagues de l’Atlantique. À quelques kilomètres, l’oasis de Tioute, surplombée par les ruines d’une ancienne kasbah, déploie ses jardins luxuriants irrigués par un ingénieux système traditionnel, les khettaras, permettant d’amener l’eau à la surface sans pompe.
Plus au sud, les montagnes abritent un chapelet de villages où se mêlent maisons en pisé, minarets élancés et palmeraies verdoyantes. Autant d’éléments qui font de cette région un modèle de tourisme durable, loin des foules et proche des habitants.
Alors que le Maroc a accueilli en 2024 un nombre record de 17,4 millions de visiteurs — dépassant l’Égypte comme première destination touristique d’Afrique — CNN estime que des villes comme Taroudant peuvent incarner un tourisme plus équilibré, bénéfique tant pour les voyageurs que pour les communautés locales.
