La Banque mondiale vient de donner son feu vert au plan de passation des marchés du projet pilote de stockage d’énergie porté par MASEN (Agence marocaine pour l’énergie durable). Ce projet stratégique vise à tester, sur le terrain, des solutions innovantes pour renforcer l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique national.
Ce feu vert marque une étape décisive pour le Maroc, qui cherche à accroître la flexibilité de son système énergétique et à optimiser la gestion de la production solaire et éolienne. Financé à hauteur de plusieurs millions de dollars par un fonds dédié du Groupe Banque mondiale, le projet s’inscrit dans la dynamique de transition énergétique engagée par le Royaume.
Le plan de passation approuvé couvre la période 2025–2026 et prévoit deux marchés principaux. Le premier, d’un montant estimé à 3,25 millions de dollars, sera lancé sous forme d’appel d’offres international pour l’acquisition d’équipements techniques destinés à équiper une plateforme de test.
Le second marché, d’un montant de 200 000 dollars, portera sur la conception et l’exploitation de cette infrastructure expérimentale, qui constituera un outil clé pour évaluer la performance des différentes technologies de stockage dans un contexte opérationnel réel.
Pour MASEN, ce projet pilote représente bien plus qu’un simple banc d’essai : il s’agit d’un pas concret vers l’amélioration de la flexibilité du réseau électrique national, en facilitant le stockage de l’énergie produite en excès et son injection au moment opportun.
L’objectif est clair : assurer un pilotage plus intelligent de la production renouvelable, réduire la dépendance aux sources fossiles d’appoint, et renforcer la résilience énergétique du Maroc, en droite ligne avec ses engagements climatiques et sa stratégie de développement durable.