Transferts douteux. Un an de suspension requis pour le patron de la Juventus

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Un an de suspension a été requis mardi contre le patron de la Juventus, Andrea Agnelli, et onze mois à l’encontre du président de Naples, Aurelio De Laurentiis, assignés devant la justice sportive italienne pour des fraudes comptables présumées lors de transferts de joueurs.

Onze clubs, dont cinq de Serie A, comparaissent depuis mardi matin devant les instances disciplinaires, accusés d’avoir « comptabilisé des plus-values et des droits de transferts pour des valeurs supérieures à celles autorisées », selon la Fédération italienne de football (FIGC).

Outre la Juventus et Naples, les trois autres clubs de l’élite renvoyés sont la Sampdoria Gênes, le Genoa et Empoli. Ce « procès » sportif concerne aussi deux clubs de Serie B (Parme et Pise), deux de Lega Pro (3e division, Pescara et Pro Vercelli) et deux n’existant plus, Novara et le Chievo Vérone.

Les clubs concernés risquent principalement une amende. Mais la soixantaine de dirigeants et représentants déférés à titre personnel risquent des sanctions pouvant aller jusqu’à une suspension.

A l’ouverture de cette procédure à huis clos, le procureur a requis des suspensions pour une dizaine de dirigeants de la Juventus, en première ligne dans ce dossier en raison des nombreuses plus-values comptabilisées ces dernières saisons lors de ventes de joueurs, pour des montants jugés parfois surévalués au regard de la valeur réelle des intéressés.

Il a notamment demandé un an de suspension à l’encontre du président bianconero Andrea Agnelli, 16 mois et 10 jours à l’encontre de l’ancien directeur sportif Fabio Paratici, désormais à Tottenham, ou encore 8 mois pour le vice-président Pavel Nedved, selon un communiqué de la FIGC.

Une amende de 800.000 euros a été demandée à l’encontre de la Juventus.

Outre cette procédure sportive, le club le plus titré d’Italie est visé depuis novembre par une enquête de la justice italienne au sujet de plus-values réalisées entre 2019 et 2021. Il est soupçonné d’avoir communiqué de fausses informations aux investisseurs et d’avoir produit des factures pour des transactions inexistantes, selon le parquet de Turin.

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