Accueil Maroc La nouvelle usine marocaine de vaccins, un « hub de biotechnologie incontournable »

La nouvelle usine marocaine de vaccins, un « hub de biotechnologie incontournable »

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L’unité industrielle de fabrication de vaccins anti-covid-19 et autres vaccins de Benslimane, est un projet d’envergure qui vise à faire du Maroc un « hub de biotechnologie incontournable » au niveau régional et international, ont affirmé des participants à une conférence initiée par l’université McGill au Canada.

Organisée sous format virtuel les 4 et 5 février sous le thème: « Panafricanisme: Impact économique et commercial », la conférence annuelle du Club McGill Desautels African Business Initiative’’ (DABI) vise à sensibiliser la communauté estudiantine de la prestigieuse université située à Montréal, sur les opportunités d’affaires et d’investissements en Afrique.

A cette occasion, le PDG de Cooper Pharma, basé à Casablanca, Ayam Cheikh-Lahlou, a mis en en exergue les efforts déployés par le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour hisser le Royaume au rang d’acteur continental et mondial en matière de production et de commercialisation des produits biopharmaceutiques.

A cet égard, M. Cheikh-Lahlou a rappelé le lancement, tout récemment, par SM le Roi, des travaux de réalisation, à Benslimane, de l’unité industrielle de fabrication de vaccins anti-covid-19 et autres vaccins.

« Ce projet de grande envergure vise à propulser le Maroc en tant que hub biotechnologique incontournable au niveau régional et international en matière de fabrication et de distribution de vaccins », a-t-il souligné devant la rencontre initiée par ce premier club de conférences géré par des étudiants au Canada et axé sur les affaires africaines.

Il a noté que ce projet s’inscrit, également, dans le cadre de la volonté du Maroc d’assurer sa sécurité sanitaire et sa souveraineté en matière pharmaceutique et vaccinale.

Pour sa part, le directeur des relations commerciales internationales au ministère de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Benjelloun, a fait part de l’engagement du Maroc au sein de la Zone de Libre Échange africaine (ZLECAF) en tant que précurseur dans la mise en place d’une coopération Sud-Sud solide, effective et dynamique à l’échelle du continent.

Le Maroc s’est progressivement engagé dans une stratégie de renforcement de son intégration africaine dans le cadre d’une approche gagnant-gagnant, qui incarne la volonté de valoriser les potentialités communes existantes en faveur d’un avenir meilleur pour l’Afrique, a-t-il ajouté.

Le Royaume, a-t-il dit, a mené des actions d’envergure sur le continent africain, aussi bien en termes d’investissements dans les secteurs clés de l’économie qu’à travers la mise en œuvre de projets de développement socio-économique et de partage de son expérience réussie avec d’autres pays africains.

M. Benjelloun a ajouté que le Maroc a également consolidé son positionnement sur le continent africain, à travers la diversification des échanges commerciaux et la conclusion de plusieurs accords de coopération dans différents domaines (éducation, santé, formation, infrastructure, agriculture…).

Il expliqué, dans ce sens, que des actions d’accompagnement du secteur privé sont nécessaires pour bénéficier du potentiel d’intégration du Maroc à la ZLECAF, notamment, en matière de renforcement et d’amélioration des capacités de production locales aux exigences de la demande extérieure et d’adaptation de l’offre marocaine aux spécificités du marché continental.

Plusieurs autres panélistes canadiens et africains ont évoqué les opportunités de commerce et d’investissement offertes sur le marché africain en termes de ressources naturelles, de mesures incitatives à l’investissement, de coûts de production, de main-d’œuvre qualifiée et d’infrastructures développées.

L’accent a été ainsi mis sur les taux de croissance rapide des économies africaines et les perspectives d’avenir prometteuses dont jouissent ces économies ainsi que sur le besoin de favoriser des partenariats entre opérateurs canadiens et africains dans les secteurs névralgiques de l’économie africaine.

Cet évènement a été marqué par la participation du vice-président de la Banque africaine de développement en charge du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation, Solomon Quaynor, des membres du corps diplomatique accrédité au Canada ainsi que de plusieurs opérateurs économiques, financiers et institutionnels.

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