Le groupe espagnol ACS (Actividades de Construcciones y Servicios), dirigé par Florentino Pérez, également président du Real Madrid, a annoncé qu’il ne participera pas à l’appel d’offres pour la construction du Grand Stade Hassan II à Benslimane. L’information a été révélée le 21 mai par le quotidien sportif espagnol AS.
Longtemps pressenti parmi les prétendants sérieux, ACS se retire finalement de la course, alors même que ce projet est considéré comme l’un des plus ambitieux au monde dans le domaine des infrastructures sportives. Le futur stade, qui pourrait accueillir la finale de la Coupe du Monde 2030, doit être construit sur une période de 30 mois, avec une capacité annoncée de 115 000 places.
Le Grand Stade Hassan II, dont le coût est estimé à plus de 470 millions d’euros, figure parmi les éléments phares du dossier de candidature conjoint du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour la Coupe du Monde 2030. Sa livraison est attendue fin 2027, à temps pour l’événement planétaire.
La date limite de dépôt des offres est fixée au 10 juin 2025, et la liste des entreprises préqualifiées devrait être publiée dans les prochaines semaines. Ce retrait d’ACS intervient alors que plusieurs grandes entreprises internationales du BTP continuent de manifester leur intérêt pour ce chantier colossal.
Depuis plusieurs mois, des groupes espagnols, français, turcs ou encore asiatiques ont engagé des démarches auprès de cabinets juridiques marocains spécialisés dans les marchés publics, afin d’évaluer la faisabilité juridique et financière de leur participation. Le projet suscite un vif intérêt en raison de sa dimension symbolique, économique et sportive.
Si ACS a choisi de ne pas soumissionner, les regards se tournent désormais vers les autres géants du secteur prêts à relever le défi. Le Grand Stade Hassan II, par son ampleur et son rôle central dans la stratégie d’infrastructure du Royaume, continue d’attirer l’attention des plus grands constructeurs à l’échelle mondiale.
