Un “dinosaure bavard” a fait irruption, lundi, dans la salle de l’Assemblée générale au siège de l’ONU à New York, pour inciter à l’action face à la crise climatique et lancer un avertissement contre la menace de l’ »extinction ».
Cet animal disparu fait partie d’une scène générée par ordinateur d’un nouveau court métrage diffusé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), dans le cadre de sa campagne “Ne choisissez pas l’extinction”.
“Il est temps que les humains arrêtent de se trouver des excuses et commencent à faire des changements” pour faire face à la crise climatique, a lancé “le dinosaure” en différentes langues.
Une étude publiée par le PNUD fait ressortir que le monde dépense 423 milliards de dollars par an uniquement pour subventionner les combustibles fossiles, suffisamment pour couvrir la vaccination contre la Covid-19 pour chaque personne dans le monde ou trois fois le montant annuel nécessaire pour éradiquer l’extrême pauvreté mondiale.
“Pensez à toutes les autres choses que vous pourriez faire avec cet argent. Partout dans le monde, les gens vivent dans la pauvreté. Ne pensez-vous pas qu’il serait plus logique de les aider que de… payer pour la disparition de toute votre espèce ?”, dit le “dinosaure”.
Selon, l’agence onusienne ce montant de 423 milliards de dollars est quatre fois supérieur à celui qui est demandé pour aider les pays pauvres à lutter contre la crise climatique, l’un des points de friction de la conférence mondiale sur le climat, la COP26, qui s’ouvre dans quelques jours à Glasgow.
“La pandémie de Covid-19 a mis à nu des aspects désuets de l’économie mondiale. Il s’agit notamment du fait que le monde continue de dépenser des milliards de dollars en subventions aux combustibles fossiles, alors que des centaines de millions de personnes vivent dans la pauvreté et que la crise climatique s’accélère”, a estimé l’Administrateur du PNUD.