Maroc : Revue de presse quotidienne de ce vendredi 05 novembre 2021

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Le Matin

• Omar Hilale: La flagrance du rôle de l’Algérie dans le conflit du Sahara est « irréfutable ». La flagrance du rôle de l’Algérie dans le conflit du Sahara marocain est « irréfutable », a affirmé, à New York, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale. « La responsabilité première de l’Algérie dans la création et le maintien du différend régional sur le Sahara marocain est établie sur tous les plans: politique, diplomatique, militaire, juridique et humanitaire. N’en déplaise à l’Algérie, la flagrance de ses actes et décisions est irréfutable », a souligné Hilale devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a rappelé que l’Algérie a, au lendemain de la signature de l’Accord de Madrid, revendiqué officiellement un statut de partie concernée et intéressée dans le dossier du Sahara marocain, et ce, dans la lettre adressée au Conseil par son Représentant permanent déclarant que les « parties concernées et intéressées dans l’affaire du Sahara occidental sont : l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie ».

• Contentieux électoral : les recours auprès de la Cour constitutionnelle en baisse. Si le nombre des requêtes déposées auprès de la Cour constitutionnelle a été de l’ordre de 338 en 1997, il est passé à 205 en 2002, 214 en 2007, 170 en 2011, 136 en 2016 pour tomber à 62 en 2021. Adil Moussebbih, spécialiste du contentieux électoral et auteur d’une étude comparative, intitulée «Le contentieux électoral dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel marocain», estime que cette tendance baissière serait en lien avec la nature de la pratique électorale qui a gagné en maturité au fil des années. Dans le passé, il y a eu des recours quasi systématiques traduisant un climat de contestation et de remise en question des résultats des suffrages, explique cet expert qui évoque «l’imperfection ou la mauvaise assimilation du droit électoral» à l’époque. Mais cette lecture seule n’expliquerait pas le faible nombre des contentieux électoraux en 2021.

Aujourd’hui

• Le Maroc Maroc-USA: les échanges commerciaux multipliés par cinq. Les échanges commerciaux entre les deux pays « ont été multipliés par cinq pendant les quinze dernières années, et les liens économiques solides ont bénéficié aux deux pays », a affirmé un diplomate américain. “Aujourd’hui, on compte 150 entreprises employant plus de 100.000 Marocains à travers le pays”, a souligné le consul général des Etats-Unis à Casablanca, Lawrence Randolph, dans un entretien accordé au journal. Grâce à l’Accord de libre-échange signé entre le Maroc et les Etats-Unis il y a quinze ans, le seul entre les Etats-Unis et un pays africain, les entreprises américaines et marocaines “se sont engagées dans des échanges ouverts et fructueux de biens et de services dans une variété de secteurs économiques”, a-t-il noté.

• Laâyoune: Une délégation latino-américaine pour s’informer de la dynamique de développement. Des députés latino-américains, membres de la Fondation Global Africa Latina, se sont rendus jeudi à Laâyoune, en vue de s’informer de près de la dynamique de développement socio-économique en cours dans les provinces du Sud du Royaume. Cette visite, qui coïncide avec la célébration du 46è anniversaire de la Marche verte, vise à renforcer les relations économiques, politiques, commerciales et culturelles entre les pays d’Amérique Latine et le Maroc. L’objectif est donc de promouvoir l’échange et l’entente entre le Royaume et les pays d’Amérique latine, a expliqué le Président de la Fondation Global Africa Latina, Antonio Yelpi Aguilar, lors d’un entretien avec le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate.

L’Economiste

• Croissance: le gouvernement est-il trop optimiste?. Le gouvernement doit-il revoir sa copie? Les prochains mois diront qui du gouvernement ou des analystes ont été plus proches de la réalité. Après le choc de 2020 et dont les conséquences sont encore vivaces dans plusieurs secteurs, le gouvernement est peut-être dans son rôle en diffusant un discours rassurant. Certains économistes jugent les hypothèses retenues pour l’élaboration de la loi de finances 2022 trop optimistes. La reprise en V est bien au rendez-vous, les prévisions de croissance pour 2021 variant entre 5,3% et 7,1% selon les sources. Pour 2022, le gouvernement prévoit une hausse du PIB de 3,2% en tenant compte d’une inflation à 1,2% en moyenne. Ce qui fait dire à certains observateurs que l’exécutif sous-estime la poussée des prix des matières premières et de l’énergie à l’international et la durée du mouvement.

• Gros investissements de l’ONCF en perspective. Les trois prochaines années sont du pain béni pour l’ONCF. Les prévisions du programme d’investissement de l’opérateur ferroviaire tablent sur une enveloppe globale de 7,726 milliards de DH pour la période 2022-2024. Le ministère des Finances a chiffré le montant des investissements pour l’année prochaine à 2,904 milliards de DH, à 2,222 milliards de DH pour l’année suivante et 2,6 milliards de DH en 2024. Pour les auteurs du rapport qui accompagne le PLF de 2022, ce programme sera principalement dédié à la réhabilitation des infrastructures et au renouvellement du matériel roulant. Aux extensions, elles seront financées dans le cadre du nouveau contrat programme en cours de finalisation.

Maroc Le Jour

• Gazoduc Maghreb-Europe: la décision « injustifiée » de l’Algérie est un acte « inacceptable et condamnable » – La décision unilatérale et « injustifiée » de l’Algérie de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement de l’Europe en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) est un acte « inacceptable et condamnable », a affirmé la sénatrice italienne, Urania Papatheu. Interpellant, dans une question parlementaire, le président du Conseil des ministres italien et le ministre italien des affaires étrangères, la sénatrice a indiqué que cette décision, qui impactera deux États membres importants de l’UE, à savoir l’Espagne et le Portugal, révèle que l’Algérie, « fournisseur non fiable, ignore les intérêts de l’Europe ». La crise diplomatique avec le Maroc n’est qu’un prétexte pour affaiblir les intérêts économiques de l’Europe, a estimé Papatheu, appelant l’UE à faire face à cette situation qui met en péril les perspectives d’intégration régionale en Méditerranée.

• La Chambre des représentants se met à l’énergie renouvelable. La Chambre des représentants a commencé à s’appuyer sur l’utilisation de l’énergie provenant de sources renouvelables, depuis le début du mandat législatif actuel 2021-2026, dans le cadre de l’implication du parlement dans la politique nationale basée sur les énergies renouvelables, la préservation de l’environnement, et la politique d’efficacité énergétique. La Chambre des représentants a ainsi installé plus de 670 panneaux solaires sur le toit de son bâtiment, afin de produire, dans un premier temps, 420 000 kilowatts par an, ce qui couvre un tiers des besoins énergétiques consommés par l’ensemble des installations de la Chambre, en s’appuyant sur des équipements éco-friendly de la « nouvelle génération », et ce en application du plan « Eco-Parliament », indique un communiqué de la Chambre des représentants. Le recours aux énergies renouvelables s’inscrit dans le cadre du plan d’action de la Chambre des représentants, relatif à la préservation de l’environnement, notamment à travers la réduction de 90% de l’utilisation du papier et la circulation électronique des documents et des données, explique le communiqué.

L’opinion

• Nappes phréatiques: La stratégie de Nizar Baraka pour préserver un précieux capital hydrique du Royaume. Lors de son premier oral à la Chambre des Représentants, le nouveau ministre de L’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka a évoqué plusieurs axes de sa vision pour le secteur de l’Eau au Maroc. Parmi les priorités qu’il a mises en avant, la nécessité de sauvegarder et de restaurer les ressources hydriques des nappes phréatiques. Après plusieurs décennies de surexploitation, le capital national en eaux souterraines, qui a permis de traverser les épisodes de sécheresses pendant les années 80 et 90, se retrouve aujourd’ hui amoindri et menacé. Baraka a souligné la nécessité de pallier cette situation moyennant des charges de la nappe phréatique en période d’abondance, mais également en prospectant les possibilités d’utiliser les eaux usées épurées.

• ASMEX: le Cameroun présente de multiples opportunités d’investissement et d’export. L’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting ont organisé récemment une rencontre virtuelle qui a permis de dévoiler des opportunités et des statistiques témoignant d’un climat des affaires favorable au Cameroun. cette rencontre a été animée par Hervé Monbia, spécialiste du conseil et de l’accompagnement sur les marchés d’Afrique Centrale et de l’Ouest, qui a souligné que le Cameroun, hub de l’Afrique Centrale, présente de multiples opportunités d’investissement et d’export tant le pays est en croissance, indique l’ASMEX dans un communiqué. « La position géographique du Cameroun et son marché font de ce pays d’Afrique centrale le hub de la région. Le marché camerounais présente d’innombrables opportunités dans des secteurs intéressants pour les entreprises marocaines comme l’agriculture, l’industrie et les télécommunications », a relevé Monbia, cité dans le communiqué.

Libération

• La situation de la trésorerie jugée « normale » par 82% des industriels au Troisième trimestre. La situation de la trésorerie aurait été jugée « normale » par 82% des industriels et « difficile » par 17% d’entre eux au troisième trimestre 2021, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Par branche, elle aurait été qualifiée de « normale » par la majorité des entreprises de l' »agro-alimentaire », précise la Banque Centrale qui vient de publier les résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture. En revanche, dans la « chimie et parachimie », la situation de la trésorerie aurait été « normale » selon 85% des entreprises et « difficile » selon 15%, ajoute la même source, notant que ces proportions sont respectivement de 82% et de 18% dans la « mécanique et métallurgie », de 70% et de 30% dans le « textile et cuir » et de 27% et 66% dans l' »électrique et électronique ».

• L’ONCF prévoit clôturer 2021 avec 30 millions de voyageurs. L’Office national des chemins de fer (ONCF) prévoit de clôturer l’exercice 2021 avec 30 millions de voyageurs, ressort-il du rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’année 2022. « En termes d’activité en 2020, l’ONCF a transporté 21,1 millions de voyageurs (-45% par rapport à 2019) et prévoit de clôturer l’exercice 2021 avec 30 millions de voyageurs », indique le rapport publié sur le site du ministère de l’Economie et des finances. En matière de fret, l’Office a transporté 8,1 millions de tonnes (MT) de marchandises et 16,4 MT de phosphates en 2020, précise la même source, ajoutant que les prévisions de 2021 portent sur un volume de 8,4 MT de marchandises et 15 MT de phosphates.

Al Bayane

• Droits de l’Homme: Satisfaction du DIDH. Le délégué interministériel aux droits de l’Homme (DIDH), Ahmed Chaouki Benyoub, a hautement salué la décision du ministre de la Justice, lui transférant ses prérogatives. « Je salue hautement ce qu’a annoncé le ministre de la Justice, et à travers lui le gouvernement. Cela représente une initiative pionnière dans le processus d’application du message Royal adressé à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, consacrant la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme en tant qu’institution, tout en appelant à son renouveau, son adaptation et au renforcement de ses acquis et moyens d’action », souligne le DIDH dans un communiqué parvenu mercredi à la MAP. Le délégué interministériel a accueilli avec « grande estime » l’exposé « appréciable » présenté, mardi, par le ministre de la Justice devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, à l’occasion de la présentation du budget sectoriel de son département pour l’année 2022, dans lequel il s’est arrêté sur le rôle que joue la Délégation.

• Settat: Interpellation d’un individu pour triple meurtre avec un fusil de chasse. Un individu a été placé en garde à vue après avoir commis, mercredi dans la commune de Nkhila (province de Settat), un triple meurtre avec son fusil de chasse à l’intérieur de son domicile, contre son épouse, son frère et son neveu, apprend-on auprès des autorités locales. Selon les données préliminaires, le mis en cause aurait commis son forfait en raison de différends familiaux, avant de se rendre, muni de son fusil, aux services de la Gendarmerie Royale.

Al Massae

• Le ministre de la Santé défend l’obligation du pass vaccinal. Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a fermement défendu la décision du gouvernement d’adopter l’obligation du pass vaccinal, en tant que document officiel exclusif, permettant à son titulaire de voyager entre les différentes régions par les transports privés et publics, de voyager à l’étranger et d’accéder aux lieux et espaces publics. Intervenant lors de la séance des question à la Chambre des conseillers, Ait Taleb a souligné que le Maroc a réalisé des gains importants dans sa lutte contre l’épidémie, qui doivent être préservés vu l’évolution épidémiologique dans les différents pays du monde, notant que l’annulation des mesures prises et du pass vaccinal au motif que le Maroc est entré dans la région verte exposerait le pays à une grave recrudescence de l’épidémie.

• COP26: BAM compte mener un ensemble d’actions pour accélérer le verdissement du système financier. Bank Al-Maghrib (BAM) a souligné son engagement, à l’occasion de la COP26, à mener dans les années à venir un ensemble d’actions en vue d’accélérer le verdissement du système financier. « Aujourd’hui, l’organisation de la COP26 marque une nouvelle étape importante sur la voie de la lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale et nous donne l’occasion d’ancrer notre engagement et de renforcer notre action pour le verdissement du secteur financier », souligne BAM dans une Déclaration individuelle pour accélérer le verdissement du secteur financier à l’occasion de la COP26. A ce titre, la Banque compte, dans les années à venir, mener un ensemble d’actions, en cohérence avec les travaux engagés par le Network for Greening Financial Systems (NGFS), et dans le cadre d’une nouvelle feuille de route du système financier à adopter avec les parties prenantes concernées.

Al Yaoum Al Maghribi

• Le Maroc a réalisé des acquis importants en matière d’intervention proactive face aux menaces. L’expérience marocaine dans le domaine sécuritaire a permis de réaliser des succès et acquis importants, notamment au niveau de l’intervention proactive face aux menaces terroristes qui guettent en permanence le Maroc, à la faveur du professionnalisme des services sécuritaires, reconnu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Royaume, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Dans ce même esprit, les services sécuritaires ont poursuivi la mise en œuvre des approches et plans d’action adoptés, que ce soit dans la lutte contre la criminalité et le renforcement du sentiment de sécurité que dans la lutte contre l’immigration clandestine, a ajouté Laftit qui présentait le budget sectoriel de son département au titre de l’exercice 2022, lors d’une réunion tenue par la Commission de l’Intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants. Au niveau de la gestion des risques de catastrophes naturelles, le ministre a expliqué que depuis la création du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles en 2009 et jusqu’en octobre 2021, 226 projets ont été financés dans le cadre du programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles, pour un montant global d’environ 3,6 milliards de dirhams, auquel le fonds a contribué à hauteur de 1,2 milliard de dirhams.

• Benmoussa: Plus de 62 MMDH pour l’éducation et le préscolaire. Les crédits alloués à l’Education nationale et le préscolaire (hors crédits d’engagement) au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à 62,45 milliards de dirhams (MMDH), en croissance de 6,1% par rapport à 2021, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa. Ces crédits se répartissent sur le fonctionnement (55,92 MMDH), ainsi que sur l’investissement avec des crédits de paiement de près de 6,53 MMDH, précise Benmoussa qui présentait un exposé sur le projet du budget sectoriel du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports de l’année 2022 à la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants. Les crédits d’engagement (2023 et au-delà) au titre de l’investissement sont, quant à eux, fixés à 5,068 MMDH, en augmentation de 50,16% par rapport à l’exercice 2021, a-t-il fait savoir.

Assahra Al Maghribia

• « L’Expo Dubaï 2020 » jette la lumière sur l’expérience du Maroc en matière de transition vers des villes durables. Une conférence sur le thème « comment réussir la transition vers des viles durables? le cas du Maroc », a été organisée dans le cadre des activités de l' »Expo Dubaï 2020″. La conférence a connu la participation de représentants du Groupe Al Omrane, de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), de la société Zenata, filiale du Groupe CDG, et de l’Université Mohammed VI Polytechnique. Les participants à cette rencontre ont souligné que le Royaume du Maroc s’est engagé, au cours des dernières décennies, dans une stratégie nationale de développement durable, qui vient d’être renforcée par un nouveau modèle de développement. Ceci a permis aux politiques publiques d’apporter des réponses d’ordre institutionnel et juridique dans ce domaine.

• La BERD engagée à accompagner la déclinaison de la régionalisation avancée au niveau de la région Marrakech-Safi. La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) est engagée à accompagner la déclinaison de la régionalisation avancée au niveau de la région Marrakech-Safi en particulier, à travers des grands projets structurants, a souligné mercredi à Marrakech, le nouveau directeur de la BERD au Maroc, Antoine Sallé de Chou. « Nous avons échangé sur la façon dont la BERD pourrait accompagner la région Marrakech-Safi et le conseil communal de Marrakech dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée, en particulier les grands projets structurants », a relevé M. Chou dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion de travail avec le Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Karim Kassi-Lahlou, ainsi que des opérateurs économiques de la région. Dans ce sens, le nouveau directeur de la BERD au Maroc, a indiqué que cette coopération porte notamment sur les projets de la mobilité, la smart City ou les investissements verts dans la région, exprimant son souhait de voir la cité ocre rejoindre le programme « Villes vertes » de la BERD, qui apporte un soutien concret aux villes pour les aider à résoudre leurs problèmes environnementaux et à améliorer la qualité de vie de leurs habitants.

Al Ahdath Al Maghribia

• Ecole de qualité: clé de Benmoussa. Le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a indiqué que la nouvelle approche qu’il entend adopter pour réaliser la transformation profonde de l’école marocaine, selon la vision du nouveau modèle de développement, repose sur 5 piliers. Benmoussa, qui présentait le budget de son département devant les députés de la commission de l’enseignement, a expliqué qu’il s’agit de procéder à l’évaluation des acquis scolaires des élèves de manière objective et transparente à chaque étape de l’apprentissage ainsi que d’associer les différents acteurs au processus d’apprentissage en les écoutant et les impliquant pour trouver des solutions et les concrétiser sur le terrain. Le 3ème pilier évoque le renforcement des capacités de gestion des acteurs pédagogiques pour effectuer des changements sur le terrain, alors que les 4ème et 5ème mettent l’accent sur la durabilité des projets de réforme et le renforcement de la décentralisation et de la décentralisation, a-t-il ajouté.

• Immense pont à Casablanca. Casa Transport entend lancer un grand projet de construction d’un pont sur le boulevard Mohammed V aux croisements avec les avenues Al Qods, Driss El Harti, Dakhla et Amgala. La construction de cet ouvrage est programmée sur une durée de 12 mois, de novembre 2021 à fin octobre 2022, et sa mise en service est prévue au cours de l’été 2022. Sur une longueur de 620 mètres et une largeur de 16 mètres, ce pont, qui nécessite un montant de 17 milliards de centimes, proposera 2×2 voies de circulation. Outre la vocation de transit assurée par le pont, le tronçon situé entre les boulevards Al Qods et Driss El Harti constituera le plus grand pôle d’échange du réseau TCSP (T3-Tramway et BW1-Busway) et sera à proximité des arrêts des grands taxis et bus.

Al Alam

• Les prix des carburants poursuivent leur hausse. Le prix des carburants à la pompe au Maroc continue leur trend haussier, le prix du diesel ayant dépassé 10 DH/l, tandis que l’essence a atteint 12 DH/l, dans un contexte marquée par une hausse importante des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, qui ont atteint environ 85 dollars le baril. Autant cette hausse a grevé les poches des citoyens ordinaires, de propriétaires d’usines, de professions, d’agriculteurs, et de divers secteurs qui dépendent principalement des hydrocarbures dans leurs activités, la Fédération Nationale des propriétaires, commerçants et Gérants des Stations de Services au Maroc a indiqué que cette situation s’est répercutée sur le chiffre d’affaires des stations, lequel a fortement diminué.

• Département des Sports: un budget prévisionnel de plus de 2 MMDH en 2022 . Un budget de plus de 2 milliards de dirhams (MMDH) sera alloué au département des Sports au titre de l’exercice 2022, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa. Ce montant est réparti sur le budget de fonctionnement avec 248,1 millions de dirhams (MDH), dont 144 MDH pour le personnel et 104,1 MDH pour le matériel et dépenses diverses, ainsi que sur le budget de l’investissement avec des crédits de paiement de plus de 1,78 MMDH, a précisé Benmoussa qui présentait un exposé sur le projet du budget sectoriel du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports de l’année 2022 à la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants. Les crédits d’engagement (2023 et au-delà) au titre de l’investissement sont, quant à eux, fixés à 100 MDH, a-t-il fait savoir.

Al Ittihad Al Ichtiraki

• Hilale: La décolonisation du Sahara marocain est « irréversiblement » scellée depuis 1975. La décolonisation du Sahara marocain est « irréversiblement » scellée depuis 1975, suite à l’Accord de Madrid, a affirmé, mercredi à New York, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale. S’exprimant devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, Hilale a souligné que la poursuite de l’examen de la question du Sahara marocain par cette Commission est “anachronique”, “car la décolonisation de cette partie du Maroc a déjà été définitivement scellée en 1975, suite à la signature de l’Accord de Madrid, le 14 novembre 1975, avec l’ancienne puissance coloniale, l’Espagne, et ce, conformément à l’article 33 de la Charte de l’ONU”. Il a, dans ce sens, tenu à préciser que cet Accord a été dûment consigné auprès du SG de l’ONU, le 18 novembre 1975, et validé par l’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 3458B, du 10 décembre 1975.

• Sahara: Aux chantages de l’Algérie, l’ONU insiste sur l’implication de toutes les parties. Malgré les chantages à répétition auxquels s’adonne désespérément l’Algérie au sujet du différend régional autour du Sahara marocain, l’Organisation des Nations Unies vient d’insister, une fois de plus, sur l’importance primordiale de l’implication de toutes les parties au conflit dans le processus politique, mené sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU. C’est ce qu’a bien réaffirmé le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq lors de son briefing quotidien, mercredi à New York, lorsqu’il répondait à une question sur la dernière manoeuvre en date de l’Algérie, qui a rejeté la résolution 2602 adoptée par le Conseil de sécurité ainsi que le processus des tables rondes. « Nous croyons qu’il y a encore possibilité pour que toutes les parties et acteurs régionaux se retrouvent » dans le cadre du processus politique au sujet de la question du Sahara, a souligné le porte-parole du SG de l’ONU, relevant que le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura discutera avec “toutes les parties et tous les Etats concernés dans la région” en vue de la reprise de ce processus.

 

Bayane Al Yaoum

• Ibrahimi: le Maroc capable de transformer l’épidémie de coronavirus en une maladie saisonnière. Azeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie médicale à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, membre du comité scientifique et technique de vaccination, a déclaré que les citoyens recevront probablement trois doses de vaccins de première génération dans l’année et qu’avec la deuxième génération, une quatrième dose pourrait être administrée. Dans une déclaration à la presse, Ibrahimi a affirmé que l’immunité collective est une condition nécessaire pour sortir de la pandémie et que le Maroc est en mesure de transformer l’épidémie de Coronavirus en une simple maladie saisonnière.

• Le Parlement européen prend position dans l’affaire de l’arrêt par l’Algérie de l’approvisionnement de l’Europe en gaz. Le Président de la Délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb (DMAG), Andrea Cozzolino a rendu publique, mercredi, une déclaration dans laquelle il estime que la décision algérienne d’arrêter l’approvisionnement de l’Europe en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe «est une source de grave préoccupation». L’accord d’approvisionnement rompu par l’Algérie «concerne directement, non seulement le Maroc, mais aussi l’Union européenne», a rappelé Cozzolino, notant que «quelles que soient les raisons qui ont motivé une telle décision, l’utilisation de l’approvisionnement en gaz comme moyen de pression ne saurait constituer une solution appropriée». « Ceci est particulièrement vrai dans la période actuelle de forte tension sur les prix de l’énergie, lorsque ce sont les citoyens européens qui risquent d’en faire les frais », a-t-il expliqué.

Rissalat Al Oumma

• Akhannouch préside une réunion sur la généralisation de la protection sociale. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, mercredi soir à Rabat, une réunion consacrée à l’examen des mesures nécessaires pour la mise en place du chantier de la généralisation de la protection sociale en application des Hautes Orientations royales contenues dans plusieurs discours de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, visant à consacrer les fondements de l’État social. Cette réunion a également été consacrée à faire le point sur les moyens de poursuivre et accélérer les grands chantiers sociaux entrepris par le Royaume et à mettre en œuvre les engagements contenus dans le programme gouvernemental dans son volet relatif à la protection sociale, indique un communiqué du Département du Chef du gouvernement. Lors de cette réunion, ajoute la même source, le Chef du gouvernement a rappelé l’importance qu’accorde SM le Roi à la promotion du domaine social, en parallèle avec les efforts déployés pour la réalisation du développement économique du Royaume, citant, dans ce sens, l’Appel à une révision profonde du système de la protection sociale suivant un agenda clair et précis jusqu’à 2025, lancé en 2018 par le Souverain dans Son Discours à l’occasion de la Fête du trône.

• Laftit: la pandémie n’a pas affecté la mise en œuvre des grands chantiers au Maroc. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, qui exposait devant les députés les grandes lignes du budget sectoriel du ministère de l’Intérieur, a indiqué que les différents défis survenus en 2021, dont les contraintes de la pandémie, n’ont pas empêché son département de réaliser plusieurs programmes et projets structurants en matière politique, économique et sociale. Il a expliqué que malgré les circonstances exceptionnelles imposées par la pandémie de covid-19, qui ont nécessité la mobilisation globale des autorités centrales et territoriales pour freiner la propagation et limiter les répercussions de cette pandémie, son département a poursuivi la mise en œuvre des projets programmés, que ce soit dans un cadre sectoriel ou horizontal, tout en se se penchant sur la recherche de solutions et mécanismes innovants, efficaces et appropriés à la conjoncture.

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