« C’est acté ! Nous avons décidé de lever les sanctions économiques et financières contre le Mali », a déclaré un participant au sommet de la Cédéao, cité par des médias.
L’information a été confirmée à l’agence AFP par un responsable de la Cédéao qui participait également au sommet d’Accra.
Les autorités de transition maliennes ont annoncé mercredi un calendrier électoral fixant la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023.
Cette décision vient compléter l’adoption le 17 juin d’une nouvelle loi électorale et la mise en place d’une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.
En janvier dernier, la CEDEAO a imposé un embargo commercial et financier au Mali après que les autorités de transition ont dévoilé un plan pour gouverner pendant cinq ans.
D’autre part, les dirigeants ouest-africains, réunis à huis clos, se sont mis d’accord avec le pouvoir du Burkina Faso pour une période de transition de deux ans à compter du 1er juillet 2022, selon la même source.
Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest se sont réunis, dimanche à Accra, pour examiner les sanctions qu’ils ont imposées au Mali, à la Guinée et au Burkina Faso.
A l’issue de ces travaux, un communiqué final devrait être publié par l’organisation régionale pour annoncer les décisions concernant la Guinée, au Mali et au Burkina Faso.