Le ministre de l’Intérieur français annonce 400 enquêtes en cours sur des réseaux de faux « pass sanitaires »

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En France, 400 enquêtes ont été ouvertes sur des réseaux présumés de faux « pass sanitaires », rapportent les médias du pays.

Ce chiffre a été dévoilé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, après le décès vendredi dans un hôpital près de Paris d’une femme de 57 ans, atteinte du Covid-19, qui s’était présentée avec un faux certificat de vaccination.

Selon le ministre, plusieurs milliers de faux « pass sanitaires » ont été détectés par les forces de l’ordre et près de 400 enquêtes ont été ouvertes sur des réseaux présumés qui « ont parfois un lien avec les professionnels de santé ».

Les émetteurs de ces faux documents risquent de lourdes peines, mais également ceux qui s’en servent, a tenu à rappeler le ministre de l’Intérieur. « Nous serons intraitables » a-t-il prévenu, car « les faux pass sanitaires sont parfois un vrai pass pour la mort ».

En France, les fraudeurs du « pass sanitaire » encourent une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et 375.000 € d’amende. Les professionnels de santé peuvent eux être punis d’une interdiction définitive d’exercer.

Selon des estimations de la Sécurité Sociale relayées par les médias locaux, 36.000 personnes utiliseraient un faux « pass sanitaire » en France.

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