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Le Maroc à l’honneur tout au long des Réunions d’automne du FMI et de la Banque mondiale

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Le Maroc, en tant que destination des investisseurs, carrefour de civilisations et de cultures multiples, et pays au patrimoine exceptionnel, est à l’honneur tout au long des Réunions d’automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) qui s’ouvrent ce lundi à Washington. Ce gros plan sur le Royaume sert d’avant-goût au gotha du monde des finances, de la politique et des milieux académique et médiatique, qui vont se retrouver l’an prochain à Marrakech pour ce même conclave mondial.

En tant que pays hôte de l’édition d’octobre 2023, une série d’évènement sont programmés jusqu’au 16 octobre courant, pour faire la promotion de l’attractivité économique et culturelle du Maroc au sein des deux institutions, situées au cœur de la capitale fédérale américaine. Outre des stands d’information pour présenter les atouts qui font du Royaume une destination des investissements et du tourisme ainsi qu’une porte d’entrée par excellence sur l’Europe et l’Afrique, le programme élaboré dans le cadre du plan de communication mis en place par le ministère de l’Economie et des Finances, comprend des performances musicales et des dégustations des saveurs de la gastronomie marocaine.

Sur le site web officiel du FMI et de la Banque mondiale, les délégués peuvent découvrir en détail le programme de ces activités. En plus d’une exposition virtuelle sur les richesses de la culture, l’artisanat et la cuisine marocaine, et le potentiel économique du Royaume, un site web spécialement dédié au Maroc comme pays hôte de la prochaine édition de cet évènement d’envergure, est accessible aux délégués. Il est décliné en arabe, en français et en anglais.

Le choix du Maroc comme pays hôte « reconnaît l’expérience du pays dans l’organisation d’événements internationaux », lit-on notamment sur le site qui relève qu’il s’agit également d’un choix « hautement symbolique car il marque le retour de ces Assemblées annuelles en Afrique après celles tenues pour la première fois à Nairobi (Kenya) en 1973 ».

« Il affirme également la position du Maroc sur le continent africain et au niveau de la région MENA », indique-t-on. Le Maroc a été officiellement désigné en 2018 pour accueillir l’édition 2021 de ce conclave, au terme d’un long processus d’évaluation des candidatures déposées par 13 pays. Toutefois, en raison de la pandémie de Covid-19, le FMI et la Banque mondiale ont décidé de le reporter jusqu’en octobre de l’année prochaine.

Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, l’assemblée annuelle à Marrakech, constituera un « jalon important » pour le Maroc et le FMI pour « réaffirmer notre partenariat étroit ».

« Le Maroc est un endroit idéal pour l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale, qui constitue un des rassemblements les plus importants et les plus ouverts de grands décideurs économiques du monde entier », avait déclaré Mme Georgieva dans un entretien accordé auparavant à la MAP.

Et d’ajouter que le Royaume est un « acteur économique de plus en plus incontournable et de passerelle vers l’Afrique et le Moyen-Orient ».

« L’assemblée constitue pour le Maroc un tremplin sans égal pour se projeter sur la scène mondiale, présenter ses réalisations et mettre en avant son potentiel économique pour l’investissement et la croissance, ce qui pourrait se révéler bénéfique bien après la fin de l’événement », avait indiqué la Directrice générale du FMI.

Organisée tous les trois ans dans un des pays membres, ce conclave rassemble pour une semaine des gouverneurs de banque centrale, des ministres des finances, des représentants du monde universitaire, des chefs d’entreprise, des parlementaires, des membres d’organisations de la société civile, et des journalistes.

L’objectif de ces assemblées est de débattre de questions d’envergure mondiale, dont les perspectives économiques, la stabilité financière, les politiques fiscales et budgétaires, la croissance et l’emploi, l’élimination de la pauvreté, l’impact du changement climatique sur le développement ou encore l’efficacité de l’aide.

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