Accueil Maroc Le Maroc a enregistré une croissance économique de 1,2% au T1-2022 (HCP)

Le Maroc a enregistré une croissance économique de 1,2% au T1-2022 (HCP)

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L’activité économique aurait affiché une progression de 1,2% au premier trimestre 2022, au lieu de 1% une année plus tôt, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Cette croissance a été tirée principalement par un accroissement de 3,3% de la valeur ajoutée hors agriculture, explique le HCP qui vient de publier une note de conjoncture faisant état de la situation des principaux indicateurs économiques observés pour le quatrième trimestre 2021, estimés pour le premier trimestre 2022 et relatant les prévisions pour le deuxième trimestre.

Au détail, le HCP fait savoir que les branches tertiaires, qui auraient continué de profiter d’un effet d’ajustement de base favorable, auraient contribué pour +1,9 point à l’évolution du PIB, portées par la poursuite du rétablissement des activités touristiques.

En variation annuelle, la valeur ajoutée de l’hébergement et de la restauration aurait augmenté de 53,4%, au premier trimestre 2022, dans le sillage de l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc et de la réouverture des frontières aériennes à partir du 7 février 2022.

La croissance des activités secondaires se serait, quant à elle, légèrement accélérée, portant sa contribution à la croissance globale du PIB à +0,5 point, au lieu de +0,4 au cours de la même période de 2021.

De son côté, la valeur ajoutée minière se serait infléchie de 4,2% au premier trimestre 2022, en variation annuelle, après avoir enregistré une hausse de 5,2% une année auparavant, relève la même source, notant que les activités d’extraction des minerais non métalliques auraient régressé de 5,3% dans un contexte de repli de la demande des industries locales de transformation.

En revanche, l’activité des industries manufacturières aurait poursuivi sa reprise au rythme de 2,7% au premier trimestre 2022, au lieu de 1,6% pendant la même période de 2021. En dépit du renchérissement des coûts de production, lié à la hausse des prix des matières premières et aux problèmes d’approvisionnement, l’activité des industries manufacturières aurait bien résisté, grâce notamment au raffermissement de celles des industries de textile et des industries métalliques et métallurgiques.

Les industries chimiques qui avaient été particulièrement dynamiques en 2021, auraient connu, en revanche, une réduction de 2,2% de leur valeur ajoutée dans un contexte de repli des quantités exportées de dérivés de phosphates, largement compensé par la hausse de leur prix de vente à l’export.

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