Le Grand Prix du roman de l’Académie française a été remis jeudi à François-Henri Désérable, pour « Mon maître et mon vainqueur », paru en août aux éditions Gallimard.
Ce Prix est le troisième prix littéraire de la semaine après le Femina, et le Médicis.
Le roman de François-Henri Désérable a été élu par les académiciens lors d’un scrutin très serré : 10 voix contre 9 voix pour Gilles Martin-Chauffier et « Le Dernier Tribun » (Grasset), mémoires fictives d’un Athénien dans la Rome de Jules César.
Avec ce roman, François-Henri Désérable signe un récit subtil, nourri de références littéraires, d’un amour malheureux inspiré de la relation tumultueuse entre Verlaine et Rimbaud, sur fond d’intrigue policière.
Natif d’Amiens, François-Henri Désérable, 34 ans, a d’abord été hockeyeur professionnel, tout en se consacrant à l’écriture.
L’Académie française lui avait déjà remis le prix Amic en 2013 pour « Tu montreras ma tête au peuple », des portraits de personnages de la Révolution française dans leurs derniers instants avant d’être guillotinés.
L’autre finaliste était le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, avec « La Plus Secrète Mémoire des hommes » (Philippe Rey), roman très remarqué de la rentrée littéraire française et toujours en lice pour le Goncourt et le Renaudot.