Les déclarations d’Ahmed Touizi, député du PAM, affirmant que certaines entreprises « moudraient du papier pour le vendre comme farine subventionnée », ont provoqué un tollé national.
Face à la gravité des accusations, le procureur général près la Cour d’appel de Rabat a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour en vérifier la véracité.
Ces propos, tenus lors d’une réunion parlementaire sur le projet de loi de finances 2026, ont suscité l’indignation du public et des professionnels du secteur.
La Fédération nationale de la minoterie a réagi rapidement, dénonçant une affirmation « sans fondement » et rappelant que les moulins sont soumis à un contrôle strict.
Sur le plan économique, elle juge cette hypothèse « absurde », le papier coûtant plus cher que le blé.
Dans un communiqué ultérieur, Ahmed Touizi a expliqué que son expression était métaphorique, évoquant non pas une fraude alimentaire, mais des irrégularités administratives dans le circuit de la farine subventionnée.
Malgré ces précisions, la polémique persiste. Des associations de consommateurs réclament désormais des inspections immédiates afin de rassurer l’opinion publique sur la sécurité des produits de base.




