Accueil Maroc Blinken est arrivé à Rabat pour une visite de 2 jours (Photos)

Blinken est arrivé à Rabat pour une visite de 2 jours (Photos)

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Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, lundi soir au Maroc, pour une visite de travail. A son arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, Blinken a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars, est l’occasion de passer en revue les différents volets d’une coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale, selon un communiqué du Département d’État américain.

« Le partenariat stratégique bilatéral entre les États-Unis et le Maroc est ancré dans des intérêts partagés en matière de paix, de sécurité et de prospérité régionales », rappelle la diplomatie américaine dans un communiqué.

Au Maroc,  Blinken aura des entretiens avec plusieurs hauts responsables marocains, l’occasion de passer en revue les différents volets d’une coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale.

Les relations entre Washington et Rabat sont en effet séculaires. Elles remontent au Traité de paix et d’amitié de 1787, le Maroc étant la première nation à reconnaître les États-Unis.

Les États-Unis sont « déterminés à élargir les domaines de coopération bilatérale avec le Maroc », a affirmé le porte-parole du département d’Etat dans son communiqué, rappelant à cet égard les résultats de la dernière session du Dialogue stratégique tenue récemment à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la Sous-Secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman.

« Les États-Unis reconnaissent le rôle joué par le Maroc dans le maintien de la sécurité et de la stabilité régionales ainsi que sa contribution à la paix et à la prospérité au Moyen-Orient », indique-t-on à cet effet.

Outre les volets politique, économique et sécuritaire, les deux pays « s’engagent régulièrement sur des questions de droits humains, notamment la promotion des libertés d’expression et d’association, les réformes de la justice pénale, les droits des femmes et l’égalité des sexes, et la transparence du gouvernement ».

Les États-Unis et le Royaume se sont engagés à poursuivre leur coopération sur des questions d’intérêt commun, telles que la paix, la prospérité et la sécurité régionales. A cet égard, Washington tient à saluer « le rôle du Maroc dans la promotion de la stabilité régionale, de la prospérité et de la normalisation historique des relations avec Israël ».

Lors du dernier dialogue stratégique, les deux parties se sont aussi engagées à « poursuivre une solide coopération anti-terroriste, y compris contre AQMI et l’EI ».

« Nous apprécions le Maroc en tant que partenaire stable et pourvoyeur de sécurité, pour son leadership du Forum mondial de lutte contre le terrorisme et pour son rôle de soutien dans la Coalition mondiale pour vaincre l’EI, notamment en coprésidant le Groupe de réflexion sur l’Afrique de la Coalition et en accueillant la prochaine réunion ministérielle de la Coalition en mai », a relevé la diplomatie américaine.

Les relations bilatérales portent, par ailleurs, sur « une collaboration étroite » sur un éventail d’autres questions régionales et internationales, notamment le Sahel, la Libye et l’Ukraine, rappelle-t-on également.

« Les États-Unis saluent les efforts du Maroc pour soutenir le travail de l’ONU sur le processus politique en Libye et l’accueil du dialogue intra-libyen. Nous sommes unis dans notre ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye et à la priorité d’organiser des élections nationales à court terme », relève la diplomatie américaine.

S’agissant de la coopération militaire, « les responsables militaires marocains et américains ont déjà commencé à planifier l’exercice Africain Lion de cette année, le plus grand exercice militaire en Afrique et un élément essentiel du partenariat de sécurité américano-marocain ». L’exercice 2021, qui a eu lieu en juin dans tout le Royaume, était le plus important depuis le début de l’événement de formation annuel en 2004, fait savoir la même source.

Dans un signe de la constance de la position américaine au sujet de la question du Sahara marocain, « les États-Unis continuent de considérer le plan marocain d’autonomie comme sérieux, crédible et réaliste », tout en réitérant le soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique, sous les auspices des Nations Unies.

Evoquant la coopération en matière de lutte anti-Covid, les Etats-Unis réaffirment leur engagement à continuer à appuyer la réponse du Maroc à la pandémie en termes de soutien à la vaccination, la formation et la sensibilisation à la lutte contre cette épidémie et autres maladies infectieuses.

La coopération bilatérale porte également sur le domaine de l’environnement. Les deux pays « comprennent l’importance cruciale de travailler ensemble pour faire face à la crise climatique », indique la diplomatie américaine qui relève que le Maroc est « à saluer pour son leadership reconnu dans l’action climatique ».

« Le Maroc est un leader dans la transition vers les énergies renouvelables et l’action climatique. Les énergies renouvelables représentent désormais 45 % de toute la production d’électricité », rappelle-t-on.

Dans ce cadre, Washington souligne que l’engagement du Maroc à atteindre 52 % de la capacité d’énergie renouvelable produite d’ici 2025 est « impressionnant et le monde devrait en prendre note », ajoutant que le Maroc envisage d’égaler l’engagement du gouvernement américain à zéro carbone net d’ici 2050.

 

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