La nouvelle ligne maritime entre la ville d’Agadir et la capitale sénégalaise Dakar s’apprête à devenir un catalyseur des échanges bilatéraux et régionaux en Afrique de l’Ouest. Ce projet, formalisé par un protocole d’accord signé le 11 décembre 2024 entre la société britannique Atlas Marine et la région de Souss-Massa, vise à proposer une alternative efficace et durable au transport terrestre.
Selon le quotidien sénégalais Le Soleil, cette initiative stratégique permettra de réduire considérablement les délais et les coûts d’acheminement des marchandises tout en renforçant la sécurité logistique. Une évolution jugée cruciale dans un contexte marqué par des défis croissants en matière de connectivité commerciale sur le continent.
Pour l’acteur économique marocain Ayoub Allaoui, cette ligne maritime arrive « à point nommé » et s’inscrit pleinement dans le renforcement des liens entre le Maroc et le Sénégal. Elle s’ajoute à une série d’initiatives visant à consolider le partenariat économique et à stimuler le commerce intra-africain.
Même enthousiasme du côté de Elhadji Moussa Diagne, consultant sénégalais, qui voit dans ce projet une opportunité de mieux valoriser la production nationale sur le marché marocain, tout en appelant à un approfondissement des relations économiques bilatérales.
Au-delà d’un simple corridor maritime, cette ligne Agadir–Dakar incarne une vision plus large : celle d’une Afrique mieux connectée et tournée vers une coopération sud-sud renforcée. Elle répond également aux objectifs du Maroc de devenir un hub logistique régional tout en soutenant les exportations et les échanges intercontinentaux dans le cadre de la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine).
