Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, a tenu à clarifier les informations relayées ces derniers jours concernant l’organisation de la finale de la Coupe du Monde 2030. Invité de la chaîne nationale Al Aoula, il a démenti toute décision arrêtée sur le choix du stade qui accueillera l’ultime rencontre du tournoi, rappelant que le sujet fait toujours l’objet de concertations entre les pays organisateurs et la FIFA.
Cette déclaration intervient après la publication par le journal espagnol Marca d’un article affirmant que la finale se jouerait au stade Santiago Bernabéu de Madrid, sur la base d’un prétendu accord entre Gianni Infantino, président de la FIFA, et Florentino Pérez, président du Real Madrid.
Lekjaa a qualifié cette information de « spéculation médiatique », insistant sur le fait que « les décisions relatives à l’organisation de la Coupe du Monde ne relèvent pas des clubs, mais des comités d’organisation des trois pays hôtes – le Maroc, l’Espagne et le Portugal – en coordination avec la FIFA ».
Il a également souligné que la presse reste libre de rapporter des hypothèses, mais qu’aucune annonce officielle n’a été faite à ce jour : « Il n’y a absolument rien d’arrêté concernant le stade de la finale. »
Dans ce contexte, le Maroc continue de défendre la candidature du futur Grand Stade Hassan II de Casablanca, actuellement en construction, pour accueillir la finale. L’infrastructure devrait devenir l’un des plus grands stades du monde, avec une capacité de 115 000 places. Ce projet s’inscrit dans la stratégie du Royaume de faire de cet événement une vitrine du savoir-faire marocain en matière d’infrastructures sportives.
Fouzi Lekjaa a conclu en affirmant que la décision finale sera le fruit de plusieurs cycles de concertation, et que l’objectif des trois nations reste inchangé : offrir une édition inédite et historique de la Coupe du Monde, dans un esprit de coopération et d’excellence organisationnelle.