Médecins publics exerçant dans le privé : Akhannouch promet des sanctions

Médecins publics exerçant dans le privé : Akhannouch promet des sanctions
Médecins publics exerçant dans le privé : Akhannouch promet des sanctions

En déplacement à Marrakech, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a adressé un avertissement clair aux médecins publics qui privilégient le secteur privé au détriment de leurs missions dans les hôpitaux.

Lors de la cinquième étape de la tournée de communication « Massar Al-Injazat », tenue le 20 septembre en présence du bureau politique du RNI, de plusieurs ministres et de milliers de sympathisants, Akhannouch a salué le haut niveau des compétences médicales du Royaume, tout en appelant à davantage de moyens pour leur permettre de travailler dans de bonnes conditions. Mais il a aussi dénoncé certaines pratiques.

« Nous avons des médecins de grande qualité, mais certains ne font pas leur travail. Les décisions nécessaires devront être prises », a-t-il déclaré, en s’adressant directement au ministre de la Santé, Amine Tahraoui. Le chef du gouvernement a insisté sur le respect du serment médical et sur l’obligation pour les praticiens du public de se consacrer à leurs patients. « Quant à ceux qui détournent des médecins de leurs missions dans les hôpitaux publics pour les employer ailleurs, nous ne laisserons pas faire. L’étau va se resserrer », a-t-il averti.

Plus largement, Akhannouch a défendu les réformes engagées dans le secteur de la santé. Il a rappelé la construction en cours de plusieurs CHU, dont certains seront achevés d’ici fin 2025, ainsi que le déploiement progressif des groupements territoriaux de santé. Ce nouveau modèle, testé à Tanger, prévoit une organisation autonome avec ses propres médecins, moyens et gestion régionale de la mobilité. « Ce modèle sera étendu à d’autres régions dès l’année prochaine », a-t-il assuré.

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