Finale du Mondial 2030 : rien n’est joué avant 2026, le Maroc toujours en lice

Finale du Mondial 2030 : rien n’est joué avant 2026, le Maroc toujours en lice
Finale du Mondial 2030 : rien n’est joué avant 2026, le Maroc toujours en lice

Alors que le quotidien espagnol Marca affirme avec insistance que la finale de la Coupe du monde 2030 se jouera à Madrid, dans le mythique stade Santiago Bernabéu, des sources marocaines proches du dossier démentent toute décision actée à ce stade.

Selon ces sources médiatiques marocaines, l’attribution des matchs – et en particulier des matchs clés comme l’ouverture ou la finale – ne sera décidée qu’à partir de 2026 voire 2027. Le Maroc reste candidat pour accueillir la finale dans un stade flambant neuf à Casablanca, conçu pour répondre aux normes FIFA.

Dans la candidature tripartite Maroc–Espagne–Portugal, chaque pays représente une région du monde, et le Maroc joue ici le rôle de porte-drapeau du continent africain, qui n’a accueilli qu’une seule Coupe du monde (en Afrique du Sud, en 2010). Le Royaume ambitionne de partager équitablement les matchs de la compétition, sur la base d’un principe de parité entre continents.

« Dans cette candidature, ce ne sont pas trois pays qui organisent, mais deux continents », explique une source marocaine. « Couper la poire en deux serait une base saine pour les discussions. »

Avec une Coupe du monde élargie à 104 matchs, chaque pays organisateur pourra prétendre à une trentaine de rencontres. Les deux matchs les plus convoités, l’ouverture et la finale, feront l’objet de négociations séparées.

À ce jour, seuls deux stades espagnols – le Bernabéu à Madrid et le Camp Nou à Barcelone – remplissent les critères de capacité exigés pour accueillir une finale (80 000 places minimum). Mais le Maroc construira d’ici là le stade Hassan II à Casablanca, un projet ultramoderne taillé pour cet événement planétaire.

Contrairement aux affirmations de certains médias ibériques, aucun accord officiel n’a encore été scellé entre les trois pays. En cas de désaccord, la FIFA tranchera, mais seulement dans une phase ultérieure du processus.

En attendant, le Maroc continue de défendre ses arguments, misant sur une infrastructure ambitieuse, une position géostratégique entre l’Europe et l’Afrique, et une volonté partagée de faire du Mondial 2030 un symbole de coopération intercontinentale.

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