Uber signe son retour au Maroc. Jeudi, l’application est redevenue active à Casablanca et Marrakech, plusieurs années après son retrait du marché. La reprise coïncide avec les préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui devrait générer une forte demande de transport dans les grandes villes. Seuls les véhicules dûment agréés seront autorisés à opérer via la plateforme.
Les usagers peuvent dès à présent réserver un trajet. Uber met en avant les options habituelles de son service, dont les courses à plusieurs arrêts, la réservation à l’avance, le paiement numérique et une assistance continue assurée à l’échelle internationale.
La relance ne surprend pas. Dès le mois de mai, Uber recherchait un directeur pour le marché marocain, en particulier à Marrakech. Pour autant, le contexte réglementaire reste flou. En juillet, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, avait rappelé l’absence de cadre légal pour les VTC au Maroc, soulignant les tensions récurrentes avec les chauffeurs de taxi. Quelques mois auparavant, il annonçait une étude visant à organiser ce secteur encore non encadré.




