La compagnie low-cost Ryanair a annoncé une réduction drastique de ses opérations en France pour la saison hivernale 2025, invoquant une hausse importante de la fiscalité aérienne. Parmi les lignes supprimées figure la liaison vers Agadir, destination marocaine prisée des voyageurs au départ de Strasbourg.
En tout, trois aéroports français sont touchés par ces fermetures : Strasbourg, Bergerac et Brive. Ryanair justifie sa décision par une augmentation de 180 % de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, récemment adoptée en France.
Selon la compagnie irlandaise, cette surcharge fiscale rend la France moins compétitive que d’autres pays européens comme la Suède, la Hongrie ou l’Italie, qu’elle juge plus attractifs pour ses futures opérations.
Malgré les répercussions sur le tourisme régional et la connectivité des territoires, Ryanair maintient sa position et appelle à une révision de la politique fiscale aérienne en France. À défaut, la compagnie envisage de redéployer ses investissements vers d’autres marchés européens jugés plus favorables.
Cette décision relance le débat sur l’impact des politiques environnementales sur l’attractivité du secteur aérien, et pose la question du juste équilibre entre fiscalité écologique et compétitivité économique.