Contrairement à ce qu’affirment plusieurs médias algériens, le Maroc n’a plus importé de gaz butane d’Algérie depuis 2022. Aucune hausse des prix n’est prévue pour 2026, et toute variation éventuelle relèverait de décisions budgétaires internes.
Le prix du butane reste administré par l’État via la Caisse de compensation, qui prend en charge l’écart entre le coût réel d’importation et le prix de vente. Les ajustements opérés ces dernières années s’inscrivent dans la réforme progressive de la subvention, destinée à cibler directement les ménages à faibles revenus.
Les statistiques de l’Office des changes confirment la disparition totale de l’Algérie des fournisseurs depuis 2023. Les États-Unis assurent désormais 77 % des importations marocaines, suivis par plusieurs pays européens.
L’idée selon laquelle Alger aurait interrompu ses exportations pour pénaliser Rabat est donc sans fondement. Le Maroc s’approvisionne sur un marché international diversifié, où les prix dépendent des cours mondiaux, du taux de change et des coûts logistiques. Le gouvernement veille à maintenir la stabilité des prix pour protéger le pouvoir d’achat des ménages.
