Taxes parafiscales : l’OFPPT écrase ses concurrents

Taxes parafiscales : l’OFPPT écrase ses concurrents Dans cette redistribution, un acteur capte l’essentiel. L’OFPPT, financé par la taxe sur la formation professionnelle collectée par la CNSS, s’accapare à lui seul près de 59 % des fonds, avec 3,53 milliards de dirhams prévus pour 2024. Aucun autre établissement ne s’approche de cette échelle. Plus loin dans la file, la NARSA a bénéficié de 284 millions de dirhams au titre de diverses taxes spécifiques liées aux assurances, au carburant ou encore aux centres de visites techniques. L’Office national marocain du tourisme s’est vu attribuer 201 millions, issus de la taxe de promotion touristique. Le paysage audiovisuel public a, lui aussi, sa part. La SNRT a perçu 212 millions de dirhams grâce à la taxe dédiée à ce secteur, reversée par l’ONEE et d’autres opérateurs. Les Chambres de commerce et d’industrie ainsi que les Chambres d’artisanat ont chacun touché 200 millions de dirhams à travers le décime additionnel sur la taxe professionnelle. À cela s’ajoutent les produits de la taxe parafiscale à l’importation, collectée par l’Administration des douanes, qui ont totalisé 627 millions de dirhams. Ce montant a été réparti entre l’AMDIE (294 millions), Morocco Foodex (242 millions), l’ANPME (52 millions) et la Maison de l’artisan (39 millions). Dans ce classement implicite des grands bénéficiaires de la fiscalité parallèle, l’OFPPT surclasse tous les autres opérateurs. Une domination nette qui souligne les écarts de poids entre les différents établissements publics.
Taxes parafiscales : l’OFPPT écrase ses concurrents

Chaque année, les taxes parafiscales alimentent discrètement mais solidement les caisses de plusieurs établissements publics. En 2025, ces recettes devraient atteindre 6,51 milliards de dirhams, selon les projections du rapport accompagnant le projet de loi de finances 2026. En hausse de 8 % par rapport à l’année précédente, ce montant confirme le rôle structurant de ces ressources hors budget général.

Dans cette redistribution, un acteur capte l’essentiel. L’OFPPT, financé par la taxe sur la formation professionnelle collectée par la CNSS, s’accapare à lui seul près de 59 % des fonds, avec 3,53 milliards de dirhams prévus pour 2024. Aucun autre établissement ne s’approche de cette échelle.

Plus loin dans la file, la NARSA a bénéficié de 284 millions de dirhams au titre de diverses taxes spécifiques liées aux assurances, au carburant ou encore aux centres de visites techniques. L’Office national marocain du tourisme s’est vu attribuer 201 millions, issus de la taxe de promotion touristique.

Le paysage audiovisuel public a, lui aussi, sa part. La SNRT a perçu 212 millions de dirhams grâce à la taxe dédiée à ce secteur, reversée par l’ONEE et d’autres opérateurs. Les Chambres de commerce et d’industrie ainsi que les Chambres d’artisanat ont chacun touché 200 millions de dirhams à travers le décime additionnel sur la taxe professionnelle.

À cela s’ajoutent les produits de la taxe parafiscale à l’importation, collectée par l’Administration des douanes, qui ont totalisé 627 millions de dirhams. Ce montant a été réparti entre l’AMDIE (294 millions), Morocco Foodex (242 millions), l’ANPME (52 millions) et la Maison de l’artisan (39 millions).

Dans ce classement implicite des grands bénéficiaires de la fiscalité parallèle, l’OFPPT surclasse tous les autres opérateurs. Une domination nette qui souligne les écarts de poids entre les différents établissements publics.

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