Des éléments de la Gendarmerie Royale ont fait usage de leurs armes de service, dans la soirée du 1er octobre, afin de repousser une attaque dirigée contre la brigade territoriale de Leqliaa, dans la préfecture d’Inezgane Aït-Melloul.
Les autorités locales précisent que les tirs ont été effectués dans le cadre de la légitime défense, après une tentative d’assaut visant à s’emparer d’armes, de munitions et de matériel appartenant aux forces de l’ordre.
Les événements ont commencé par des jets de pierres et des actes de vandalisme contre les locaux de la gendarmerie. Les premiers moyens de dispersion — dont des gaz lacrymogènes — ont été employés par les forces de sécurité pour contenir les assaillants. Selon le bilan communiqué par les autorités, l’attaque s’est intensifiée lorsque des groupes plus nombreux, munis d’armes blanches, sont revenus à la charge.
Des assaillants ont alors pénétré dans l’enceinte de la brigade et réussi, selon les mêmes sources, à s’emparer d’un véhicule et de quatre motos de la Gendarmerie Royale. Une partie du bâtiment et le véhicule volé ont été incendiés. Les tentatives de vol de munitions et de matériel ont suivi, provoquant une réaction plus énergique des éléments de la brigade.
Au cours des heurts, deux personnes ont été tuées par blessures par balles, et d’autres ont été blessées. Les autorités indiquent que les tirs ont été effectués dans le cadre de la légitime défense pour neutraliser la menace et empêcher la récupération d’armements par les assaillants.
Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet compétent. Elle vise à déterminer les circonstances précises de l’attaque, à identifier les personnes impliquées et à établir les suites judiciaires appropriées. Les autorités locales ont souligné l’importance d’établir rapidement les faits afin de prévenir toute escalade supplémentaire.