WAC : l’ouverture du capital reportée

WAC : l’ouverture du capital reportée
WAC : l’ouverture du capital reportée

Réunis en assemblée générale ordinaire le lundi 15 septembre à Casablanca, les adhérents du Wydad Athletic Club (WAC) ont décidé de repousser la décision d’ouverture du capital de la société sportive du club. Le sujet, jugé stratégique pour l’avenir de l’institution, sera tranché lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue dans une quarantaine de jours.

Si les rapports moral et financier étaient inscrits à l’ordre du jour, l’attention s’est focalisée sur cette question majeure, que d’autres clubs marocains comme le Raja ou le MAS ont déjà abordée. La prudence reste de mise chez les Wydadis, plusieurs adhérents ayant estimé manquer d’informations claires et détaillées.

Le président de l’Association WAC, Hicham Aït Menna, a toutefois assuré que la régularisation juridique de la société sportive avait été actée. Le 11 septembre, une assemblée générale extraordinaire avait validé la mise en conformité statutaire, la nomination d’un conseil d’administration, d’un commissaire aux comptes et la fixation du siège social. « Désormais, il n’y a plus de blocage au niveau de la société », a affirmé le président.

La stratégie esquissée prévoit notamment :
• Une valorisation confiée à une banque d’affaires, avec des résultats attendus d’ici janvier 2026, incluant le patrimoine du club tel que le centre Wellness ;
• Une amélioration des finances, marquée par le règlement d’un litige fiscal et la réduction des dettes ;
• Une projection optimiste sur le merchandising, que Hicham Aït Menna estime supérieur de 30 à 40 millions de dirhams par rapport aux autres clubs.

Concernant la gouvernance, le président a insisté sur une future séparation des rôles : le poste de président réservé à un Wydadi, tandis que la direction générale pourrait être confiée à un investisseur via un pacte d’actionnaires. « Le président n’aura plus de pouvoir de gestion, mais le directeur général oui. Au moins, le président restera un Wydadi », a-t-il précisé.

Malgré ces garanties, la prudence domine encore les débats. L’ouverture du capital, étape clé dans la professionnalisation du Wydad, reste donc en suspens.

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