L’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État (ANGSPE) a tenu, le 24 juillet à Rabat, la 7ᵉ réunion de son conseil d’administration, sous la présidence de Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, en présence du directeur général de l’Agence, Abdellatif Zaghnoun, et des membres du conseil.
Au cœur des discussions, le renforcement de la gouvernance du secteur public, à travers l’adoption de nouveaux mécanismes de pilotage, d’évaluation et de valorisation des performances des établissements et entreprises publics (EEP).
Le conseil a pris acte des propositions relatives au schéma de transfert des participations de l’État à l’ANGSPE, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi-cadre n° 50-21 sur la réforme des EEP.
Il a également examiné les comptes consolidés de l’État actionnaire, arrêtés au 31 décembre 2023 et établis selon les normes IFRS, fournissant ainsi une lecture unifiée et conforme aux standards internationaux du portefeuille public.
Un bilan d’ouverture au 1er janvier 2022 et une comparaison avec les résultats de l’exercice 2022 ont également été présentés, offrant une vision globale de la situation financière, de la structure des actifs, et des performances consolidées des participations étatiques.
Fait marquant de cette session, le lancement officiel du dispositif d’attribution du label « Guide », destiné à encourager et valoriser l’adoption de standards de gouvernance exemplaires par les EEP relevant du périmètre de l’ANGSPE.
Ce label vise à stimuler la transformation structurelle du secteur public, en récompensant les établissements qui se distinguent par la qualité de leur gouvernance, leur transparence, leur performance managériale et leur gestion stratégique des ressources.
Le conseil a également pris connaissance de l’état d’avancement du chantier de promotion des bonnes pratiques, et validé les comptes semestriels de l’ANGSPE arrêtés au 30 juin 2025.
À travers ces initiatives, l’ANGSPE affirme sa volonté d’ancrer durablement une culture de performance et de redevabilité dans le secteur public, en ligne avec les objectifs de modernisation portés par l’État. Elle entend faire de la gouvernance exemplaire un levier central de la réforme des EEP et de la valorisation stratégique des participations publiques.
