Rarement un latéral droit n’a autant attiré la lumière. Achraf Hakimi, international marocain et pilier du Paris Saint-Germain, est présenté comme un sérieux candidat au Ballon d’Or par les chroniqueurs de l’émission « After Foot » sur RMC Sport. Un soutien appuyé porté notamment par le consultant Kevin Diaz, convaincu que le Marocain mérite d’être distingué pour une saison jugée « exceptionnelle ».
Avec 10 buts et 14 passes décisives, Hakimi affiche des statistiques dignes d’un attaquant, tout en assurant son rôle défensif avec rigueur. « Il joue presque comme un numéro 9. Il est en train de révolutionner le poste de latéral droit », affirme Diaz. Le consultant insiste sur l’impact du joueur : « Il a les statistiques d’un avant-centre dans certains championnats, alors que lui est défenseur. »
À 26 ans, Hakimi est salué pour son volume de jeu, sa constance au haut niveau, et sa capacité à évoluer avec fluidité entre plusieurs positions : latéral, ailier, voire milieu axial. RMC Sport met en avant son profil moderne, capable d’enchaîner les matchs sans baisse de régime et d’influencer le jeu offensif comme défensif.
L’émission rappelle aussi son impact en Ligue des champions, avec des buts décisifs contre Aston Villa, Arsenal et l’Inter Milan, mais aussi lors de la Coupe du monde des clubs aux États-Unis. Autant de performances qui témoignent de son poids dans les matchs à enjeu.
Bien que le Ballon d’Or soit traditionnellement réservé aux attaquants, Kevin Diaz souligne qu’Hakimi a sa place parmi les plus grands, évoquant au passage Fabio Cannavaro, dernier défenseur récompensé en 2006. Le consultant décrit le joueur marocain comme « un gars que tu as envie d’aimer, toujours souriant, respectueux, et qui donne tout sur le terrain. »
Depuis son arrivée au PSG en 2021 en provenance de l’Inter Milan, Hakimi s’est imposé comme un indispensable du système de Luis Enrique. Avec 85 sélections et 11 buts en équipe nationale, il incarne également le leadership des Lions de l’Atlas, confirmant qu’il est bien l’un des meilleurs latéraux au monde — et peut-être, cette année, un prétendant légitime au Ballon d’Or.
