LGV Kénitra-Marrakech. L’ONCF lance un nouveau marché clé

LGV Kénitra-Marrakech. L’ONCF lance un nouveau marché clé
LGV Kénitra-Marrakech. L’ONCF lance un nouveau marché clé

L’Office national des chemins de fer (ONCF) franchit une nouvelle étape dans le projet d’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech. Un appel d’offres a été lancé pour la réalisation des prestations de contrôle technique liées à la construction des gares et des centres techniques de maintenance répartis le long de cette future infrastructure ferroviaire majeure. Ce marché, estimé à environ 5 millions de dirhams, est structuré en cinq lots distincts couvrant plusieurs sites dans les principales villes desservies par le tracé de la LGV.

Le premier lot comprend les sites de Sidi Taibi, Sidi Bouknadel, Sidi Abdellah, Salé Tabriquet, Ain Atiq et le nouveau terminal de Rabat. Le second regroupe les zones ferroviaires de Mohammedia, Zenata, Sidi Bernoussi et Ain Sebâa, tandis que le troisième s’étend sur Hay Mohammadi, Sidi Maârouf, Nouvelle Médina, Mers Sultan et Oasis. Le quatrième lot, plus étendu géographiquement, englobe le centre technique de Fès et les stations de maintenance de Skhirat, Mohammedia Facultés, Meknès et Sidi Kacem. Enfin, le cinquième et dernier lot est consacré au centre technique de Casablanca-Nouaceur ainsi qu’aux installations de Casa Voyageurs (site 1 et 2), Casa-Sud, Settat et Benguérir.

Les budgets prévisionnels par lot varient entre 680 000 et 1,18 million de dirhams hors taxes. Chaque prestataire sélectionné aura la charge des contrôles techniques pour un ou plusieurs lots attribués, selon les résultats de la procédure d’évaluation. L’adjudication est prévue à partir du 17 juillet 2025, après plusieurs phases d’analyse des offres.

L’ONCF a introduit une clause de préférence nationale dans le processus d’attribution : les entreprises marocaines bénéficient d’un avantage de 10 % par rapport aux concurrentes étrangères. Pour les groupements mixtes, cette préférence ne s’applique que si la part de l’entreprise marocaine représente au moins 30 % du consortium.

Ce marché représente une véritable opportunité pour les bureaux de contrôle technique nationaux spécialisés dans les grands chantiers d’infrastructures. Il illustre également l’ambition du Maroc de structurer, autour de la LGV, un écosystème ferroviaire moderne et performant, en mobilisant les expertises locales tout en respectant les normes internationales de qualité et de sécurité.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici