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Scandale Pegasus : l’Espagne rejette les accusations médiatiques contre le Royaume

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Les affaires liées au logiciel Pegasus continuent de susciter le débat. En effet,  le Maroc fait de nouveau l’objet d’accusations semblables par des médias espagnoles après l’annonce du gouvernement espagnol de l’infiltration du téléphone de Pedro Sanchez par le logiciel de NSO. 

Cette dernière a suscité une vague d’accusations relayées au sein de la classe médiatique. Pourtant, le gouvernement espagnol semble prudent, omettant de faire des déclarations dont les conséquences pourraient s’avérer irréversibles.

«  Le gouvernement a des faits vérifiés, c’est ce dont nous nous rendons compte, une attaque extérieure hors des médias d’Etat et illégale, sans autorisation judiciaire », a été menée dans le cadre de l’espionnage au logiciel espion Pegasus qui a touché les téléphones du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, et la ministre de la Défense, Margarita Robles, selon la porte-parole de l’exécutif, Isabel Rodríguez.

 La porte-parole de l’exécutif, a indiqué  qu’elle n’était au courant que de l’espionnage du président et du ministre de la Défense, balayant de la main les nouveaux noms qui ont été cités par les médias espagnols.

En effet,  la presse espagnole a cité l’ancienne ministre des Affaires Etrangères, Arancha Laya Gonzales, et le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska comme autres victimes du Pegasus. Et cette version a été démentie par le gouvernement espagnol qui a indiqué n’avoir reçu aucun rapport sur l’ex ministre Laya. Et le ministre de l’Intérieur lui-même, a démenti avoir été la cible d’espionnage.

La mention de ces deux noms par la presse n’est pas anodine. Elle renvoie à l’affaire de Brahim Ghali.  Laya est celle qui a orchestré l’entrée illégale et en cachette du chef de la milice séparatiste en Espagne et Fernando Grande Marlaska y était fortement opposé.

 Ces accusations interviennent au moment où Rabat et Madrid actent leur réconciliation après une crise diplomatique qui les a opposés pendant des mois. L’annonce du soutien espagnol à l’initiative d’autonomie pour le Sahara a facilité cette réconciliation qui a permis de relancer la coopération bilatérale.

Notons qu’il ne s’agit pas de la première fois que le Royaume fasse prétendument l’objet de telles accusations d’espionnage.

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