Maroc : Revue de presse quotidienne de ce jeudi 30 septembre 2021

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Le Matin :

• L’avocate Genevra Forwood : La décision en première instance du Tribunal de l’UE « ne va rien changer sur le terrain » pour les opérateurs économiques marocains. La décision en 1ère instance du Tribunal de l’UE concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc « ne va rien changer sur le terrain pour les opérateurs économiques », a affirmé l’avocate Genevra Forwood. Ce jugement de première instance du Tribunal de l’UE concernant le recours en annulation des décisions du Conseil européen au sujet des accords agricole et de pêche avec le Maroc « n’est pas définitif et ne va rien changer sur le terrain pour les opérateurs économiques dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche », a expliqué Me Forwood dans une déclaration à la MAP. « Il n’y a aucun impact juridique sur les accords » agricole et de pêche entre le Maroc et l’UE, a-t-elle indiqué.

• Saïd Afif : La vaccination des 5-11 ans n’est pas à l’ordre du jour du Comité scientifique et technique. La vaccination anti-Covid-19 des 5-11 ans n’est pas à l’ordre du jour. C’est ce qu’a affirmé Dr Moulay Saïd Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination. « Lors de la réunion tenue hier, il a été décidé de ne pas se focaliser, pour le moment, sur la vaccination de cette tranche d’âge, du fait que nous n’avons pas assez d’éléments scientifiques nous permettant de trancher », souligne Dr Afif dans une déclaration accordée au journal. Et d’ajouter que jusqu’à date d’aujourd’hui, il a été observé que les 5-11 ans ne développent pas vraiment des formes graves de la maladie liée à la Covid-19.

L’Economiste :

• Sensible baisse des faux billets en circulation. Les faux billets détectés par Bank Al-Maghrib ont baissé de 34% en 2020 pour atteindre 6.335 billets, contre une hausse de 6% une année auparavant. Selon la banque centrale, pour chaque million de billets en circulation, seulement 2,9 billets sont contrefaits, en baisse par rapport à l’année passée (5,2 billets contrefaits par million de billets en circulation). Cette baisse, qui s’inscrit dans la tendance observée au cours des dernières années, s’explique aussi par la période de confinement. Sur les faux billets décelés, la coupure de 200 DH prédomine, avec une part de 69%, contre 11% pour celle de 100 DH. Les faux billets de 50 DH ont vu leur part augmenter de 4% à 15%, et ceux de 20 DH ont baissé de 7% à 5%.

• Les industriels du tourisme avaient fondé beaucoup d’espoirs sur la saison estivale pour sortir un peu la tête de l’eau. Mais ces espoirs ont été sapés par le resserrement des restrictions sanitaires intervenues en août dernier. « A peine 18% de la capacité des hôtels ont été exploités pendant deux mois. Mais ce ne sera pas suffisant pour faire face à toutes les charges qui pèsent sur les entreprises depuis 20 mois. Par conséquent, pour le court terme, les pouvoirs publics devraient aider l’industrie à sauver les entreprises et les emplois parce que nous en aurons besoin pour la reprise », suggère Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme. Il reste encore trois mois pour la fin de l’année. Les opérateurs gèrent au quotidien des demandes d’annulation faute de visibilité pour les clients. La priorité pour la Confédération est donc de capitaliser sur les acquis obtenus par l’équipe sortante, à savoir le contrat-programme du tourisme.

Aujourd’hui Le Maroc :

• Des eurodéputés appellent au renforcement du partenariat avec le Maroc. Des eurodéputés ont regretté la décision en 1ère instance du Tribunal européen concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc, tout en plaidant en faveur du maintien et du renforcement des relations et du partenariat avec le Royaume. « La décision du tribunal européen nous appelle à intensifier et à maintenir les relations de coopération en matière de pêche et de produits agricoles entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc », a souligné l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, président de la délégation Maghreb au Parlement européen sur Twitter. Pour sa part, l’eurodéputé italien, Marco Zanni, a relevé que « le Maroc est un partenaire clé dans la région méditerranéenne et en Afrique pour l’Italie et l’UE ».

• Efficacité énergétique : L’ADII et l’AMEE scellent un partenariat. L’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) et l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) ont conclu une convention-cadre de partenariat pour renforcer l’efficacité énergétique dans l’Administration des Douanes. Cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de l’exemplarité de l’administration en matière d’efficacité énergétique et de l’économie verte, vise à mettre en place des mesures d’économie d’énergie et d’actions de sensibilisation et de formation sur l’efficacité énergétique. En vertu de cet accord, l’AMEE accompagnera l’ADII à la réalisation des diagnostics énergétiques et des recommandations y afférentes pour ses bâtiments, notamment son siège central et son Institut de formation douanière à Benslimane. Ce dernier arbitrera également des sessions de formation sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment et le transport, ainsi que des ateliers de sensibilisation au profit du staff technique de l’ADII.

Al Massae

• Akhannouch exhorte les parlementaires de son parti à répondre aux besoins des électeurs. Aziz Akhannouch, chef de gouvernement désigné et président du RNI, a appelé le groupe parlementaire de son parti à la Chambre des représentants à constituer un groupe cohérent qui soit capable d’exercer ses pleins pouvoirs en matière législative, de contrôle et de diplomatie. Lors d’une réunion tenue au siège central du parti à Rabat, Akhannouch a exhorté les députés de son parti à ne ménager aucun effort pour donner de l’élan au développement, qui soit centré sur le citoyen et reflète les besoins des électeurs, jugeant capital que chaque membre du groupe soit considéré comme partenaire du grand projet de développement du Royaume.

L’Opinion :

• À quelques jours de la rentrée scolaire, les autorités sanitaires font la course contre la montre pour vacciner suffisamment d’élèves de 12 à 17 ans afin de démarrer la reprise des cours dans les meilleures conditions. Alors qu’un seul jour nous sépare du premier octobre, on est encore loin d’avoir vacciné la totalité des élèves. Plus de 2 millions d’enfants ont au moins reçu la première dose jusqu’à présent, soit près de 66% de la population concernée (chiffres parvenus du ministère de tutelle). Cependant, le rythme de la prise de la deuxième dose est encore faible. Aussi bien dans le public que dans le privé, quelques parents se montrent un peu craintifs quant à la vaccination de leurs enfants, soit par peur des effets secondaires ou par rejet catégorique du vaccin

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