Karim Cheikh : Le capital humain, élément clé pour la montée en gamme de l’industrie nationale

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Le capital humain constitue une condition sine qua non pour la montée en gamme de l’industrie marocaine, a affirmé, mardi à Rabat, le Président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Karim Cheikh.

Intervenant lors de la cérémonie de signature d’une convention cadre pour le renforcement de la formation d’ingénieurs, de cadres moyens et de techniciens supérieurs dans différents secteurs industriels, Cheikh a mis en avant l’importance de la formation du capital humain pour le développement du secteur industriel. A cet égard, il a précisé qu’un capital humain, bien formé à la fois dans l’ingénierie que dans d’autres domaines, servira d’argument pour attirer les investissements.


Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a souligné qu’un capital humain de qualité est en effet un facteur fondamental pour le développement d’une industrie 4.0 forte, résiliente et durable, notant que la convention cadre signée vient répondre aux besoins de l’industrie nationale, principalement l’automobile et l’aéronautique, en profils qualifiés. L’implication du secteur privé et des professionnels permet d’offrir une formation portée par la demande, a-t-il soutenu, relevant que cela est de nature à promouvoir davantage l’insertion professionnelle des jeunes lauréats et à renforcer la compétitivité des entreprises marocaines.

De son côté, le président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), Abdelmoumen Hakim, a fait savoir que l’industrie automobile a été un grand débouché pour les techniciens et les ingénieurs marocains entre 2015 et 2020. L’automobile, a-t-il poursuivi, est un secteur en permanente mutation par excellence, dans la mesure où il exige de la performance et une valeur technologique nécessitant un capital humain hautement qualifié.

Signée par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, Alj, Hakim et Cheikh, cette convention met le partenariat public-privé au service d’une formation adaptée au besoin croissant et de plus en plus pointu des industriels en compétences spécialisées.


Résultat d’une étude lancée par le ministère de l’Industrie et du commerce, avec l’appui de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et en partenariat avec les signataires précités, ladite convention, en plus de la mise à niveau de la formation existante, vise l’intégration progressive de modules de formation sur les soft skills, la production durable/décarbonée et l’industrie 4.0, mais aussi l’implication des industriels dans l’amélioration de l’offre de formation des universités, notamment, pour les secteurs automobile et aéronautique.

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